Si le principe de formation professionnelle continue est inscrit dès 1946 dans la constitution de la IVème république, il reste un principe très « privé » jusqu’en 1971, avec la loi Delors qui introduit une obligation de dépense de formation pour les entreprises de plus de 10 salariés. Cette Obligation sera étendue à toutes les entreprises 20 ans plus tard.
Depuis 40 ans, les réformes se sont succédées pour donner de plus en plus de place à la formation professionnelle continue dans la loi, et inciter les entreprises à former leurs salariés.
CIF (1984 : la loi Rugout – Congé Individuel de Formation), DIF (2004 Droit Individuel a la Formation) , CPF (2015 Compte Personnel de Formation), OPCA (1993, remplacent le Fonds Assurance Formation), OPCO (2019, Opérateurs de compétences, remplacent les OPCA), autant d’appellations l’une chassant l’autre.
Au-delà de ces nombreuses réformes et évolutions de la notion de formation professionnelle continue, nous constatons en France que seulement 32% des français suivent une formation dans l’année, alors que ce taux est de 41% dans les autres Pays de l’OCDE.
La formation professionnelle, bien qu’elle soit régulièrement au cœur de la loi et donne lieu de façon récurrente à de nouveaux dispositifs, reste néanmoins peu utilisée par les entreprises, et cela de façon encore plus criante par les entreprises de moins de 100 salariés.
La raison qui me semble la plus évidente, de ce que j’entends régulièrement de la part des chefs d’entreprises, c’ est qu’elle est considérée comme un coût, une charge… Pourtant la formation professionnelle continue représente un des investissements les plus profitables pour l’entreprise, et ce, quelle que soit sa taille et son secteur d’activité.
C’était déjà le cas il y a 20 ans, il y a 15 ans, il y a 10 ans, et ça l’est encore plus aujourd’hui !
Au-delà de l’obligation liée au plan de développement des compétences, à l’employabilité des salariés, la formation représente de formidables leviers et peut permettre de limiter les coûts cachés, dont on parle trop peu, mais qui sont une réalité, et, s’ils étaient chiffrés affoleraient de nombreux chefs d’entreprise.
Parmi ces coûts cachés, nous pouvons identifier :
Le turn over (et les coûts de recrutement et d’intégration qui en découlent)
La qualité (ou baisse de qualité, liée au point précédent)
La formation professionnelle apporte de vraies réponses, et permet :
D’améliorer l’attractivité de l’entreprise pour recruter les collaborateurs les meilleurs pour elle (forte concurrence, difficulté de plus en avérée à recruter le bon profil)
Mais également des équipes plus performantes, plus motivées (baisse de l’absentéisme, et du présentéisme, baisse du turn over), plus flexibles (dans un monde qui bouge de plus en plus vite, la flexibilité est un atout !) et plus innovantes (et oui, la formation renforce la confiance en soi, et donc libère la créativité et l’innovation).
La formation est également un message fort de reconnaissance du chef d’entreprise envers ses collaborateurs, et… quoi de mieux chaque matin, que de retrouver des collaborateurs heureux, souriants et prêts à déplacer des montagnes ?
Chez Quo Libri, nous pouvons vous accompagner pour la mise en place d’un plan de développement des compétences en lien avec vos besoins, et initier des parcours de formation sur mesure pour vos collaborateurs.
Comments